Filles du Saint Cœur de Marie
A propos de Nous
Notre Histoire
En tant que Filles du saint Coeur de Marie, fille aînée de l’Eglise sénégambienne et de l’Afrique subsaharienne, la spécificité qui nous incombe pour la mission est de « travailler à l’évangélisation en profondeur du peuple noir et particulièrement de la femme et de l’enfant, en ayant pour base l’amour de Dieu, l’esprit de Foi, la prière et le sens du sacrifice » R.V. n°6
C’est sur cette perspective que nos évêques du Sénégal se sont basés pour demander à la congrégation d’implanter des maisons partout dans les missions. C’est ainsi que le Diocèse de Thiès a fait appel à notre famille religieuse pour l’ouverture des communautés dans les missions suivantes : Mont Rolland en 1896, Diourbel en 1954, Bambey en 1961, Marie Reine en 1969, Maison Régionale en 1990 et enfin Peycouck en 1993.
En dehors de la Maison Régionale, l’avant-dernière fondation dans le diocèse, qui a un statut particulier, l’ouverture de ces communautés avait pour finalité d’accompagner les missionnaires dans leur marche afin que l’annonce de la Parole de Dieu soit rendue efficace par la grâce de Dieu. La Fille du Saint Coeur de Marie était le bras droit du prêtre dans les missions.
Puisque la prière est l’âme de la mission, pour nous, Filles du Saint Coeur de Marie, notre soutien premier dans la mission du prêtre est d’intercéder en sa faveur pour une mission plus accomplie. En plus de ce rôle important joué auprès du prêtre quotidiennement, la Fille du St Coeur de Marie est une très bonne catéchète auprès des jeunes, des enfants et des adultes. Son engagement dans les mouvements d’Action Catholique, l’entretien des sacristies dans les paroisses où elles se trouvent étaient remarquables. Le soin des malades dans les villages les plus reculés, l’instruction des jeunes filles dans les Centres ménagers et les internats répondent parfaitement au charisme légué par Mgr Kobès.
Elle joue un rôle irremplaçable au niveau des foyers particulièrement dans les « sixas » (préparation au mariage) puisqu’elle connaissait profondément la culture et les mentalités de son milieu. Ceci lui facilitait le contact avec les familles pour la transmission de la Bonne Nouvelle de l’Evangile etc.
Grâce à l’expansion de la congrégation et aux nombreuses vocations, les Filles du Saint Coeur de Marie ont pu ouvrir de nouvelles communautés et répondre progressivement à d’autres besoins de la population : elles ont ouvert des écoles, des postes de santé et d’autres oeuvres sociales importantes.
MONT-ROLLAND
1896 : Les Filles du Saint Coeur de Marie y restent deux ans puis doivent partir pour la Casamance.
DIOURBEL
1954 : Fondatrices : Soeurs Cécile Fauré, Thérèse Blacman, Marie Georges Ndione. Elles ouvrent un « sixa », un internat puis le jardin d’enfants « Saint Coeur de Marie ». En 1987, ce fut la création, par l’Abbé André SENE, d’un poste de santé à Diourbel Tok. Le premier infirmier d’Etat qui a travaillé dans cette structure diocésaine était M. Henri DIOUF qui a pris fonction le 1er août 1988. Ce poste de santé est sous la protection des « Saints Pierre et Paul ». Les Filles du St Coeur de Marie ont succédé à M. Henri DIOUF dans cette oeuvre en 1999.
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BAMBEY
1961 : Fondatrices : Soeurs M. Hélène Bardon, François Marie Paul Diouf, M. Emmanuel Preira. Elles ouvrent le centre de promotion féminine « Sainte Thérèse » et un internat. Il existait un jardin d’enfants qui a dû fermer ses portes vers les années 1980-82 faute d’effectifs vu la création de plusieurs « cases des tout-petits » dans la commune.
MARIE REINE
1969 : Fondatrices : Soeurs Hyacinthe Sané, M. Annick Ndiaye, Félicité Diène, M. Clémentine Preira, M. Stanislas Tendeng, Jacintha Badji, Brigitte Dior, M. Julienne Sarr. Elles ouvrent le centre de promotion féminine « Sainte Rita » et le jardin d’enfants « Marie Reine » qui a fêté son Jubilé de 50 ans en cette année 2019.
MAISON REGIONALE
1990 : Fondatrices : Soeurs M. Théophane Diatta, M. Hélène Bardon, Domitilla Sagna, Gertrude Badji, Françoise Mbengue (ces deux dernières étaient envoyées à St Jean de Dieu pour une année de recyclage), Léontine Bassène (élève au Collège Ste Ursule).
Chaque responsable régionale devait avoir une résidence dans sa région pour permettre à la congrégation d’être plus autonome et pour loger les soeurs étudiantes qui sont confiées à sa juridiction. C’est ainsi que la Maison Régionale a été construite par la Soeur Marie Pauline DIATTA, supérieure régionale d’alors. Cette maison d’accueil, appelée régionale, fut ouverte le 2 juin 1990.
Voici brièvement les motivations qui ont amené la Congrégation à ouvrir cette communauté de la Maison Régionale dans le Diocèse de Thiès, en accord avec l’Ordinaire du lieu, Mgr Jacques SARR. Nommons trois raisons fondamentales :
1. Permettre à la Supérieure régionale d’avoir une résidence fixe et lui faciliter le contact avec ses soeurs à tout moment.
2. Répondre au souhait de la congrégation, qui est de permettre à nos jeunes soeurs désireuses de poursuivre leurs études au Collège St Gabriel, au Collège Sainte Ursule ou au centre de formation pédagogique (enseignement, santé etc.) d’être bien logées et de favoriser leur travail scolaire.
3. Une troisième motivation, qui n’est pas moins importante que les autres, est de répondre aux besoins du Diocèse dans la pastorale d’ensemble (dans les mouvements d’Action Catholique, la santé, les services généraux et l’apostolat auprès des femmes et jeunes filles (centres de promotion féminine etc.)
La Maison régionale a accueilli plusieurs groupes de jeunes en formation dans l’étape du postulat dans les années 1991 à 1994. Et pour l’année 2018-2019 elle a abrité un groupe de cinq postulantes en formation.
Elle abrite également le juvénat second cycle, de seconde à la Terminale. Par solidarité, elle accueille aussi des religieuses d’autres congrégations pour leurs études.
PEYCOUCK
1993 : Fondatrices : Soeurs Clémentine Niafouna, M. Julienne Sarr, M. Agnès Marone, Clotilde Bob. Deux Soeurs de l’équipe fondatrice offraient quotidiennement leur service à la population dans le premier poste de santé fondé en 1974 à Touba Peicouck. Ce dernier fut transféré dans le quartier de Hersent et inauguré par son Excellence Mgr Jacques SARR en mai 2004 sous le nom de « Notre Dame de Lourdes ».
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En octobre 2008, les Filles du st Coeur de Marie ouvrent une école primaire « Mère Rosalie Chapelain ». Le 2 octobre 2019, la communauté du postulat fut transférée à Peycouck avec la cérémonie d’entrée officielle de sept postulantes.
SAINTE ANNE
2003 : Le 14 octobre, les Filles du saint Coeur de Marie succèdent aux Dominicaines d’Albi et reprennent leur poste de santé du boulevard Mgr Dione. Le 31 janvier 2004, elles ouvrent officiellement la communauté Sainte Anne. La Communauté sera fermée et le bâtiment sera rendu en 2013 au Diocèse qui en fera la maison des OEuvres. En janvier 2017, les Filles du St Coeur de Marie fondent la Maternité de la Miséricorde.
Conclusion
Nous rendons une continuelle action de grâces au Maître de la moisson pour l’oeuvre merveilleuse accomplie par nos vaillantes soeurs aînées dans le Saint Coeur de Marie. Merci pour tous les sacrifices consentis afin que le Nom de Jésus-Christ soit connu, aimé, adoré et servi. Que leurs ferventes prières auprès du Père guident et fortifient à jamais nos pas pour une mission plus accomplie au coeur de l’Eglise.
Merci aux Evêques d’hier et d’aujourd’hui de nous avoir permis de faire valoir notre charisme de fondation dans cette Eglise famille de Dieu à Thiès malgré nos limites.
Nous rendons grâce à Dieu : « Tout pour Jésus par le Saint Coeur de Marie ! »
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