C’était hier, jeudi 25 novembre.
Ils étaient plusieurs dizaines de Prêtres, Religieux et Laïcs à répondre à l’appel de Son Excellence, Monseigneur André GUÈYE et de son Délégué en charge de l’élaboration et de la mise en oeuvre du Plan Pastoral diocésain, le Révérend Abbé Albert Daour MBAYE.
Tous, ensemble, reflet parfait de l’image de ce dynamique Diocèse de la Province ecclésiastique de DAKAR, à travers toutes ses composantes (Fidèles laïcs, Union des Religieux et Clergé), mais aussi avec la présence de ses principales Structures diocésaines (Caritas, ODEC-THIÈS, Hôpital Saint Jean de Dieu…), ils se sont penchés pendant toute une journée, sur le Plan Pastoral, scrutant les détails de ses directives, déclinant les nombreuses activités réalisées, les difficultés et obstacles rencontrés, avant de formuler des recommandations et des perspectives pour la prochaine feuille de route diocésaine.
Ainsi, après avoir invoqué la présence de l’Esprit Saint et sollicité l’intercession de Notre-Dame de Mont-Rolland, les travaux ont été lancés par le mot de bienvenue de Monseigneur GUÈYE qui a adressé ses vifs remerciements aux uns et aux autres, magnifiant la solidarité et les nombreux et réels efforts consentis dans l’élaboration et la mise en oeuvre concrète des différentes orientations du Plan Pastoral diocésain.
Ce dernier, comme le stipule son Préambule, « est tout d’abord le fruit d’une longue maturation des acquis pastoraux et d’un patient discernement des lacunes et manquements notés dans l’évaluation de son précédent »; il est, comme l’écrivait le Pasteur de l’Église de THIÈS, « le fruit de l’écoute de ce que l’Esprit nous dit, aujourd’hui et maintenant, en nous indiquant les signes des temps et, par conséquent, ce que nous devons entreprendre ».
Voilà pourquoi, Monseigneur GUÈYE de noter, en son temps, que « c’est en ce sens que le Plan exige de chacun de nous, pasteurs, consacrés et fidèles laïcs, un renouveau intérieur et une conversion pastorale, pour échapper au pragmatisme aveugle, superficiel et stérile ».
Aussi, toujours selon lui, cette évaluation du Plan Pastoral 2017-2021 n’est pas synonyme d’une fin, mais elle est une occasion « pour apprendre les uns des autres (…), définir les nouveaux chemins qui s’ouvrent à nous (…), discerner les signes des temps… »
Et pour ce faire, il est impératif de ne pas ignorer la nouvelle direction que le pape a tracée à l’Église universelle à travers la synodalité qui invite à « faire église avec les autres » grâce à une « participation inclusive ».
C’est d’ailleurs, dira Abbé Albert Daour MBAYE, Chargé du Plan Pastoral, « un plan de tous pour tous, une œuvre de communion dès l’origine « .
En effet, même si la mise en oeuvre de ce dernier a connu beaucoup de difficultés et d’obstacles liés notamment à l’apparition de la pandémie de Covid-19 et les mouvements de personnels, l’Abbé MBAYE reconnaît que tous ont « œuvré de tout cœur à l’écoute de l’Esprit qui est le protagoniste de la mission », réalisant « tant et tant de choses de ce plan pastoral »; autant de belles choses qui doivent pousser l’Église-Famille de Dieu à THIÈS à « rendre grâce à Dieu aujourd’hui ».
Pour lui, l’évaluation du présent Plan doit nécessairement permettre à tous de « voir la réalité en face pour tout ce qui a été programmé et non réalisé même si réalisable, voir en face nos rêves et idéaux dans la programmation faite ».
De ce fait, soulignera toujours le Chargé du Plan Pastoral diocésain, cette évaluation « se veut une halte, un temps d’action de grâce, d’introspection et de préparation de la prochaine étape. C’est un moment de remerciements des uns et des autres impliqués dans sa mise en œuvre. Le désir profond et sincère de travailler, de nous investir pour mieux faire connaître Jésus Christ, Chemin, Vérité et Vie (cf. Jn14, 6); Consolider la communion ecclésiale ad intra et ad extra et Bâtir une Eglise – Famille de Dieu à Thiès (préambule) ».
À sa suite les différents Doyennés (Urbain, Diobass, Baol et Nord) ainsi que les Structures diocésaines ont pu partager à l’assemblée leurs nombreuses réalisations, mais aussi leurs difficultés quant à la mise en oeuvre des trois Objectifs Stratégiques du Plan Pastoral : Annoncer Jésus Christ Sauveur, Célébrer Jésus Christ, Servir Dieu et les hommes.
Ainsi, de manière concrète, malgré les obstacles et les échecs observés, beaucoup d’avancées ont été notées notamment le regain de dynamisme de la foi et de son vécu, une liturgie beaucoup plus belle et priante, mais aussi un engagement socio-économique réel et salutaire de l’Église diocésaine, particulièrement avec le rôle important joué par la Caritas, l’Enseignement privé catholique et l’Hôpital Saint Jean de Dieu.
Des résultats auxquels se sont ajoutées des recommandations et des suggestions pertinentes qui serviront à l’élaboration du prochain Plan Pastoral.
À l’issue de ces exposés, un riche échange s’en est suivi afin d’apporter des éclairages et des contributions. Entre autres : le souhait d’extension des établissements scolaires privés catholiques; une appropriation du Plan plus inclusive et participative; la tenue d’un synode diocésain; susciter et dynamiser davantage l’élan de foi des fidèles confrontés à la « peur »; mettre l’accent sur la pastorale de la jeunesse; tenir compte de la place et de l’importance des réseaux sociaux; une plus grande prise en compte de la vie et des activités des CEB; penser une véritable et efficace politique économique pour le Diocèse…
Enfin, reprenant la parole, le Pasteur de l’Église de la Capitale du Rail, Monseigneur André GUÈYE, a clôturé la rencontre en rappelant que tout ce travail « participe de la synodalité à laquelle nous invite le pape « , invitant ainsi chacun à cultiver le sens de la synodalité, à opter résolument pour une démarche participative et inclusive et surtout à se considérer comme un acteur de cet élan collectif.