Ils étaient plusieurs dizaines de personnes à se retrouver en cette matinée du 25 juillet pour faire don de leur sang en faveur de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Thiès.
Répondant à l’appel des Autorités de la Structure hospitalière, et plus particulièrement de celui de Monseigneur André GUÈYE, Évêque du Diocèse de Thiès et premier Responsable de l’Hôpital, beaucoup d’adultes et de jeunes ont bravé le ciel menaçant de cette veille de la fête de la Cathédrale Sainte Anne pour venir accomplir une démarche hautement citoyenne et empreinte de foi.
En effet, selon le Pasteur de du Diocèse de Thiès, qui s’est personnellement déplacé pour donner de son sang, il s’agit vraiment « d’un geste évangélique, une oeuvre de miséricorde ». Donner son sang, « c’est venir en aide aide aux malade et faire oeuvre de miséricorde pour participer à leur guérison ».
Selon Monseigneur GUÈYE, l’Hôpital Saint Jean de Dieu, qui est une Structure de l’Église de Thiès, « fait la fierté du Diocèse, et chaque chrétien qui donne son sang, se reconnaît comme acteur pour le développement de cet Hôpital ». Aussi, poursuit-il, même si ce n’est pas seulement les chrétiens qui donnent de leur sang, « cet appel devrait résonner davantage dans le coeurs des chrétiens » qui doivent concrétiser cette parole du Christ : « Tout ce que vous aurez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’aurez fait « (Matthieu 25, 40). Dès lors, « donner son sang, c’est pour le chrétien, une véritable occasion de vivre concrètement l’Évangile… C’est un geste de patriotisme, un geste évangélique, une oeuvre de miséricorde et une appropriation de notre action diocésaine « symbolisée par l’Hôpital Saint Jean de Dieu.
Une démarche hautement louée par Docteur Papa Omar THIAW, Responsable du laboratoire de biologie médicale et du Service de la banque de sang de l’Hôpital diocésain pour qui, cette journée vient comme en réponse quand aux grandes « difficultés en interne pour l’approvisionnement de l’hôpital en produits sanguins ».
Par ailleurs, il n’a pas manqué de rappeler que « les grands bénéficiaires de ce don ne sont autres que nos proches, nos parents », d’où l’importance de cette démarche qui devrait incomber à chaque personne apte à donner de son sang.
Du côté des donateurs, c’est le même son de cloche.
Pour Julia Marie YOUM, paroissienne de Saint Anne et Gisèle NDIONE, Responsable CV.AV. ainsi que Florence Mamie NDIONE paroissienne de Marie-Reine, leur démarche concourt « à sauver des vies ». Compte tenu de la situation actuelle liée à la pandémie du Covid-19, « les hôpitaux sont en carence de sang, donc il est nécessaire d’en donner pour sauver des vies et sauver nos frères et soeurs ».
Un appel que Monseigneur André GUÈYE renouvelle ardemment à l’endroit des organisateurs, des paroisses et des différents responsables à tous les niveaux afin « de perpétuer une telle action au niveau de la base ».